Les dernières heures du plus grand des poètes et les folles journées de l’enterrement qui suivirent.
Dans l’entourage d’Hugo, les proches ne sont plus que des ombres. Ses fils morts, Léopoldine noyée, Adèle vivante mais folle, planent sur ceux qui restent : deux petits-enfants, Georges et Jeanne, des amis fidèles, Lockroy, le gendre en quête de légitimité, qui refuse de laisser les funérailles officielles étouffer l’idéal du poète. Car c’est bien de cela dont il s’agit : va-t-on enterrer le songe avec le songeur ? Derrière cette question, c’est aussi notre époque que nous retrouvons. Judith Perrignon tire d’un événement historique une fable moderne.
« D’elle-même, la foule dehors se range sur le trottoir opposé, elle dessine un demi-cercle face à l’hôtel. Les hommes se découvrent, les vieillards pleurent silencieusement, des femmes se prennent le bras. Et la nouvelle part en trombe. »
256 pages
18,00 eur