La couleur des mots

Tahar Ben Jelloun | Récits

Un artiste de renom, à la fois peintre et écrivain, évoque son travail et ses sources d’inspiration.

Écrivain et peintre

Enfant, Tahar Ben Jelloun dessine sur les grands papiers d’emballage blancs du magasin d’épices que son père tient à Fès, au Maroc. Cette passion ne le quittera pas. Étudiant, enfermé pendant dix-neuf mois dans un camp disciplinaire, il écrit, en cachette, ses premiers poèmes. Aujourd’hui, après avoir publié plus d’une soixantaine de romans, essais, recueils de poèmes, après avoir exposé ses tableaux dans des galeries et musées en France et à l’étranger, Tahar Ben Jelloun, à l’instar d’Henri Michaux, figure parmi les rares artistes à la fois peintres et écrivains.

Des influences multiples

À Tanger ou à Paris, il pousse les portes des cinémas, des musées, des librairies avec une irrésistible soif de connaissances. Ses influences sont plurielles et éclectiques. Avec Giacometti, il saisit le tragique de la condition humaine, avec Matisse, l’éclat de la couleur, avec le jazzman John Coltrane, la force de l’improvisation et du rythme.

Une création entre ombre et lumière

Tahar Ben Jelloun est un écrivain engagé : son œuvre littéraire explore l’exil, l’immigration, la solitude dans une réalité parfois amère et douloureuse. Sa peinture, inspirée de son enfance heureuse au Maroc, du bleu de l’océan, des foulards bariolés de sa mère, célèbre la vie. Écriture et peinture se complètent, se répondent, formant un jeu d’ombres et de lumière, comme autant de facettes de l’homme.

250 pages
20,90 eur

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